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Sportifs, champions du traumatisme

LES SPORTIFS, CHAMPIONS  DU TRAUMATISME

 

Du simple jogging au tournoi de football en passant par un cours de Zumba, le sport est devenu un véritable phénomène de société. Selon la Charte européenne du sport, on entend par sport « toutes formes d’activités physiques qui (…) ont pour objectif l’expression ou l’amélioration de la condition physique et psychique, le développement des relations sociales ou l’obtention de résultats en compétition de tous niveaux. »

La pratique d’un sport présente donc de nombreux avantages au niveau physique et mental. Elle permet de préserver la santé et de réduire le risque de maladies cardiovasculaires, de diabète ou encore d’obésité. En France, nous exerçons (presque tous) une activité physique et sportive. 47,1 millions de Français ont déclaré avoir pratiqué une activité physique ou sportive au cours des 12 derniers mois, mais…

« …9% d’entre eux, soit 4,4 millions, ont déclaré avoir été victimes d’un accident*. »

Entorses, luxations, élongations… Les blessures aux articulations sont fréquentes, surtout chez les sportifs. Les efforts répétés des entraînements peuvent produire des lésions et la compétition risque de provoquer des traumatismes violents.

 

LE GENOU, UNE ARTICULATION COMPLEXE QU’IL FAUT PROTÉGER.
Nos genoux sont soumis à une force représentant jusqu’à 6 fois le poids du corps lors de la marche** et ils jouent un rôle essentiel dans la mobilité du corps. On comprend alors pourquoi ils sont particulièrement exposés aux blessures. On distingue les régions avant (région rotulienne) et arrière (région poplitée) du genou. Il est formé par l’extrémité inférieure du fémur, l’extrémité supérieure du tibia et la rotule. Chacune de ces extrémités osseuses est recouverte de cartilage qui joue un rôle d’amortisseur et les ménisques et ligaments assurent
à l’ensemble cohésion et stabilité. Chacun de ces éléments peut être à l’origine d’une gonalgie (douleur au niveau du genou). Tendinite, arthrose, traumatisme… les douleurs du genou ont de multiples origines. Parfois gênantes dans notre quotidien, elles peuvent s’accompagner de raidissement pouvant aller, à terme, jusqu’à l’incapacité fonctionnelle.

 

L’ENTORSE DU GENOU : UNE BLESSURE FRÉQUENTE CHEZ LES SPORTIFS.
L’entorse est une atteinte traumatique d’un ou plusieurs ligaments d’une articulation. Le traitement se fera en fonction de la gravité des lésions (étirement, déchirement ou rupture du ligament). Il peut être médical ou chirurgical et s’accompagne d’une rééducation. Le traitement des entorses bénignes et moyennes est basé sur une immobilisation partielle de l’articulation. Une genouillère ou une attelle de genou articulée permet d’éviter au genou de prendre une mauvaise position et favorise ainsi la cicatrisation des ligaments dans le
bon axe. Dans le cas d’une entorse grave, une reconstruction chirurgicale peut être pratiquée. Elle peut être suivie d’une immobilisation par attelle pour faciliter la cicatrisation tout en évitant les mouvements anormaux du genou ou les chutes provoquées par une faiblesse musculaire postopératoire. Une genouillère en relais permet quant à elle de protéger l’articulation lors de la reprise d’activité afin de garantir une cicatrisation complète et éviter la récidive.

 

SPORTIFS, AYEZ LE BON RÉFLEXE !
Pour favoriser le processus de guérison et réduire les risques de complications, le premier réflexe, suite à un traumatisme, est de mettre en place le protocole G.R.E.C. (Glaçage, Repos, Élévation et Compression). Appliquer du froid a pour but de faire chuter la température cutanée. Ce « choc thermique » permet d’anesthésier les nerfs sensitifs qui conduisent le message douloureux, procurant alors un effet antalgique immédiat. Associé à une légère compression et une position surélevée de l’articulation, cela permet de freiner la formation de
gonflements et de ralentir le processus inflammatoire.

En reprise d’activité ou en prévention, il est conseillé d’adopter les bons gestes (échauffement, hydratation, étirements…) et de stabiliser l’articulation fragilisée pour ainsi réduire les risques de récidives. Quelles que soient leurs origines, toutes les douleurs méritent une attention particulière et peuvent être soulagées. Il est important d’en parler avec un professionnel de santé.

Cette information vous est présentée par le laboratoire Orliman

 

*Enquête 2010 « Pratique physique et sportive en France, CNDS / Directions des Sports, INSEP, MEOS. »

**Source : http://www.esante.